Au-delà du pardon et de l’amour, si vous voulez réussir votre vie aussi efficacement que possible, vous devrez fixer vos limites.
Tout en comprenant que votre potentiel est infini, le fait d’établir des limites facilite votre vie.
Que ce soit pour des limites que vous vous fixez pour les actions que vous poser ou que vous acceptez de recevoir (ou non) lorsqu’elles ont un impact sur vous (direct, indirect ou induit), vous pouvez modifier ou retirer ces limites, à votre guise.
Vos limites vous appartiennent.
Au moment de fixer vos limites, tendez vers l’équilibre.
Lorsqu’on se fait prendre au piège de la dualité
Les problèmes les plus graves dans votre vie émanent de situations de déséquilibre. La dualité (chaud / froid, pauvre / riche, d’accord / pas d’accord, loin / proche) ne vous sert pas bien et plus souvent qu’autrement, elle contribue à vous épuiser.
Soyons clairs: les déséquilibres vous épuisent toujours plus que les situations d’équilibre.
Alors… recherchez l’équilibre.
En comprenant que l’équilibre est plus difficile à atteindre en situation de forte dualité (ou de dualité, tout court).
Vos options dans la dualité
Si vous choisissez d’évoluer dans la dualité et donc, dans une situation où le potentiel de déséquilibre est plus grand, ça vous appartient mais même là, vous devriez fixer vos limites. Encore une fois, c’est une tentative de trouver un meilleur équilibre.
Si toutefois vous choisissez de sortir de la dualité afin de vous positionner dans une situation de meilleur équilibre, vous pouvez améliorer votre vie.
Vous pouvez toujours être aussi intéressé par l’enjeu d’une dualité dont vous vous êtes retirés mais en fixant une limite de ne pas vous y retrouver, vous augmentez vos chances de profiter du recul que vous offre le retrait de la dualité et ça vous permet de mieux vous respecter avec des positions plus nuancées, plus équilibrées mais toujours aussi pertinentes. Probablement que vos positions deviendront inspirantes, aussi, pour ceux qui se trouvent encore dans la dualité et qui n’ont pas le recul que vous avez pour comprendre l’ensemble de l’enjeu.
Certains vous diront que vous semblez plus sage parce que vous serez capable de voir les enjeu au-delà de la dualité, ce qui vous permettra d’aider à réconcilier le déséquilibre créé par la dualité (pour quiconque recherchera l’équilibre, via vos propos nés hors de la dualité).
Autrement dit, le jeu des limites que vous vous fixer a un impact décisif sur votre auto-protection contre les dérives, petites et grandes, des déséquilibres (qui sont les plus visibles dans des situations identifiables de dualité). Vous aurez compris que ça va rapidement avoir un effet bénéfique sur votre capacité à réussir votre vie, une petite décision équilibrée à la fois.
Nous sommes tous uniques alors attendez-vous à devoir trouver vos propres préférences en matière de limites, à l’intérieur et au-delà des dualités.
Soyez attentifs à votre moment présent et respectez-vous. Ça pavera la voie à l’état d’esprit nécessaire pour accueillir votre expérience de fixation de limites et donc, de concentration de votre force vive dans ce qui vous sert le mieux (pour réussir votre vie).
Qu’importe ce que vous choisissez, tentez de respecter la directive « ne faites pas de mal » pour éviter d’accumuler une dette karmique qui pourrait vous nuire, plus tard. La dette karmique étant un déséquilibre, en soi, il faut consciemment penser à induire des équilibres en toutes choses, dans notre expérience de notre réalité. C’est complexe mais vous devez faire l’effort de fixer vos limites en gardant à l’esprit qu’il ne s’agit jamais de limitations mais d’authentiques limites qui favorisent votre équilibre.
L’exemple de la dualité et du pervers narcissique
Ah! Les souffrances qui naissent des déséquilibres induits par les dualités. Elles sont bien trop nombreuses alors assurez-vous de vous positionner pour éviter celles-ci, autant que possible.
La dualité, c’est le piège favori des pervers narcissiques, ces micro-managers qui aspirent à tout contrôler. Ils vous aspirent dans leur choix, au sein d’une dualité, afin de mieux vous contrôler. S’ils ont choisi le « chaud » entre « chaud / froid », dans leur vision étroite du monde, il faudrait que tout le monde choisisse « chaud » aussi. Ça devient vite embêtant!
Si vous avez fixé une limite par rapport à cette dualité, vous pouvez plus facilement échapper à un pervers narcissique qui, pour vous contrôler, doit vous convaincre que son obsession pour une choix plutôt qu’un autre, à même la dualité, est « essentiel » (pour le « satisfaire »). Vous devriez toujours garder à l’esprit que le pouvoir du pervers narcissique vient de ses actes qui visent à glorifier sa propre position dans la dualité. En vous retirant de la dualité, vous échappez au pouvoir « déséquilibré » du pervers narcissique.
Ce n’est pas toujours simple mais retenez qu’un pervers narcissique n’aura de pouvoir sur vous que si vous lui en donnez.
Par exemple, un pervers narcissique qui vous dira, dans un environnement professionnel, que votre travail n’est jamais assez bien fait assume que « son évaluation » fait office de « constat final » alors qu’en réalité, ce n’est qu’une observation sur un potentiel infini d’observations.
En clair, son constat compte mais dans le sens de 1 sur 100 et non 1 sur 1, comme il aime l’imaginer.
Dans une telle situation où trop souvent, le pervers narcissique de type « micro-manager » est un patron, l’idée est de le prendre à son jeu et de lui demander, par exemple, de mettre par écrit des règles de fonctionnement qui lui conviendraient, tout en prenant soin de bien cadrer celles-ci dans votre description de tâches.
Alors qu’il voulait vous coincer, c’est vous qui le faites… en feignant de vouloir satisfaire sans cesse mieux à ses « demandes ». Sentez-vous d’ailleurs libres d’ajouter des limites à ce qu’il peut vous demander, c’est le temps. Finies les niaiseries de recommencer 2 ou 3 fois parce que le micro-manager change d’idée!
Ça l’empêchera de vous demander plus que ce que vous êtes payés pour livrer, professionnellement et en plus, ça le force à limiter ses propres demandes. Ainsi, à chaque fois qu’il tentera de vous blâmer pour des « fautes » dans votre travail (qui émanent habituellement de son incapacité à bien communiquer ses besoin, dès le départ), vous aurez des directives qu’il aura produites qui limiteront ses demandes.
Le pervers narcissique se trouvera éventuellement à l’étroit devant l’obligation de suivre ses propres lignes directrices. Il se trouvera à souffrir du déséquilibre qu’il nourrit (probablement sans y penser). Du coup, il choisira alors de jeter l’essentiel de son dévolu sur un autre employé ou collègue dont les actions ne seront pas aussi solidement balisées que les vôtres. Ou de vous laisser tranquille!
Et s’il revient à la charge, soit vous le neutralisez (en demeurant à l’extérieur de la dualité) en le confrontant à ses propres directives ou soit vous réclamez de l’aide externe puisque sa demande dépasse ce pour quoi vous êtes payés. Tout ceci dans un objectif d’excellence.
Le pervers narcissique est persuadé que son choix, dans une dualité est « le bon » alors il faut profiter de son obsession narcissique pour le coincer dans sa vision sévèrement déséquilibrée de ses demandes qui, idéalement, gagneraient à être livrées avec un souci d’équilibre (ce que vous voulez faire, en étant à l’extérieur de la dualité, donc davantage en « équilibre »).
Au fond, vous êtes en train d’aider votre micro-manager pervers narcissique à repousser les limites de son ignorance.
S’il ne comprend rien et s’obstine à demeurer incrusté dans sa dualité déséquilibrée, vous aurez au moins la satisfaction de lui avoir offert un outil qui avait pour objectif de l’aider à s’améliorer en sortant de son choix dans la dualité.
Si cette approche ne fonctionne pas pour vous, rivalisez d’imagination pour trouver le moyen de faire triompher votre désir d’équilibre plutôt que la dérive déséquilibrée du pervers narcissique.
Émotionnellement constructif
En fixant vos limites (ou en forçant les pervers narcissiques autour de vous à en fixer… à votre avantage), vous avez une occasion en or d’éliminer des éléments qui, laissés sans surveillance, auraient un potentiel destructif sur vous… et vos émotions.
Pourquoi prendre des moyens concrets pour forcer un équilibre dans votre réalité? Parce qu’en limitant les déséquilibres qui vous guettent, au détour d’une panoplie de scénarios (souvent prévisibles), vous nourrissez votre potentiel d’équilibre, en toutes choses.
Ce faisant, vos émotions s’en trouveront équilibrées, elles aussi.
Et si vous émotions sont équilibrées, vous aurez toute votre tête pour continuer à « faire du ménage » dans les déséquilibres qui se pointent le bout du nez, dans votre vie.
Vos émotions vont alors travailler pour vous et non contre vous. Au fond, vous sentirez que vous vous respectez bien plus et que ça multiplie aussi bien votre amour pour vous que pour les autres.
Votre énergie qui demeurera forte dans un écosystème plus équilibré vous fera briller parmi tous ceux qui n’ont pas, comme vous, appris à fixer leurs limites. Vous aurez alors tout le loisir d’aider ceux que vous aimez à s’améliorer, comme vous l’avez fait, en leur expliquant l’important de fixer ses propres limites.
Soyez uniques, créateurs et responsables (comme le dirait mon ami Stéphane Ruest) en toutes choses, incluant lorsque vous choisirez de fixer vos limites. Votre route vers le succès, votre succès, sera à l’image de vos choix, d’où l’importance d’intégrer l’équilibre dans presque tous les aspects de votre réalité.
C’est bien plus facile de réussir lorsqu’en situation d’équilibre que lorsqu’on se retrouve en déséquilibre alors fixez vos limites et devenez votre propre idéal de succès.