Avez-vous tendance à tout analyser au point d’en devenir en quelque sorte paralysé?
Partout dans le monde, une nébuleuse de facteurs pousse les gens à procéder à des analyses qui, trop souvent, s’allongent au point où la personne a cette drôle de sensation d’être victime de paralysie.
Comme si le fait d’être dans l’action devenait impossible si l’analyse avait toujours cours.
C’est probablement pourquoi on entend parfois des gens dire “Arrête de penser et agis“, en référence à cette paralysie qui ne fait qu’engendrer de la frustration, du stress, des délais indus et typiquement, peu de valeur à l’analyse, dans son ensemble.
Suite logique
Depuis notre tendre enfance, on se fait répéter de penser avant d’agir alors forcément, ce conseil finit par être entendu et appliqué.
Certains analysent rarement et d’autres, tout le temps.
Parfois c’est très court et parfois, ça s’éternise.
Toutes les analyses sont fondamentalement uniques mais même si ça peut être tentant de le retourner dans tous les sens, il ne faut pas aller si loin dans l’analyse qu’elle en vienne à devenir empêtrée.
Normalement, le but de l’analyse n’est jamais la paralysie mais l’action, le mouvement, la continuité et la cohérence.
On veut que ça bouge! Normalement…
Mais…
Chaque période de notre vie comporte son lot de dangers, de périls et d’aléas qui encouragent la réflexion.
Les analyses s’imposent d’elles-mêmes. Que ce soit par prudence, par prévoyance ou même, par sagesse, la plupart de nos analyses sont bien fondées.
On veut bien faire!
Que ce soit pour éviter une arnaque, une fraude ou toute autre conclusion malveillante, les gens analysent. Si l’analyse n’aboutit pas, il existe alors un réel danger de paralysie.
Et soyons clairs, personne ne veut être paralysé.
Surtout pas quand il aurait simplement fallu avoir le réflexe de mieux baliser l’activité mentale d’analyse pour éviter qu’elle ne prenne plus de place qu’elle n’en mérite.
Contamination analytique
Cette paralysie peut être isolée à une seule analyse mais elle peut aussi contaminer d’autres analyses liées qui, elles non-plus, n’aboutissent pas.
Ça peut devenir invalidant, mentalement et dans les autres sphères de notre vie quand l’analyse prend trop d’importance, sans réel espoir de vraiment voir la fin de celle-ci.
Pour empirer les choses, nos attentes en regard de ces analyses sont si élevées que nous devenons notre propre pire ennemi, en vue d’en finir avec les tergiversations, dans notre tête.
Pour mieux comprendre, prenons un exemple simple. Celui d’un locataire qui aimerait vivre en maison. Un jour.
Allons-y avec une analyse concernant l’achat éventuel d’une maison où la personne, par exemple, n’arrive pas à décider dans quel quartier elle veut aller vivre (dans sa nouvelle maison). Cette indécision pourrait induire une paralysie pour d’autres analyses pourtant très importantes, en elles-mêmes, comme le choix d’une région où aller occuper son prochain emploi.
S’ensuivent alors des considérations comme les transports, les relations personnelles et les choix de consommation courantes qui peuvent mener à des analyses. Combien de celles-ci aboutiront si le lieu de l’éventuelle maison n’est pas choisi?
Même si les gens mettent fin à certaines analyses afin de pouvoir avancer, dans leurs choix, les analyses liées demeurent des pièges paralytiques qui contaminent toutes les analyses.
Conclure pour progresser
Qu’importe nos analyses, nos réflexions et notre tendance à la procrastination, il faut trouver l’inspiration, la force ou le courage d’avoir assez d’information pour conclure.
Que la conclusion soit définitive ou partielle, il faut tendre à conclure au lieu de relancer l’analyse, encore et encore (dans l’espoir, trop souvent illusoire, d’enfin avoir le niveau de certitude voulue pour progresser).
En concluant, même si l’analyse n’est pas parfaite, la personne se libère d’une analyse.
En se libérant, la personne dispose alors de plus de latitude pour analyser autre chose ou encore, se reposer (sans les tracas qu’engendrent une autre analyse qui n’en finit plus).
Ce que vous devriez retenir du présent billet, c’est l’importance d’analyser mais de se fixer des balises à ne pas outrepasser. Ce faisant, vos analyses (ayant trait à une myriade de sujets) vous serviront au lieu de vous paralyser.
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