Que ce soient des individus comme Vincent Lacroix ou Earl Jones, le Québec n’échappe pas à la vague de conseiller financiers malveillants qui s’en prennent aux investisseurs qui leurs font confiance.
Conséquence?
Les investisseurs —petits et grands— sont nerveux.
Et avec raison!
Après tout, qui voudrait perdre de l’argent aux mains d’escrocs sans scrupules? Sûrement pas vous, assurément!
En ce sens, malgré les scandales qui continuent d’éclater, avez-vous encore confiance en votre conseiller financier?
Au fond, préférez-vous désormais gérer votre argent par vos propres moyens?
Si vous n’avez pas le temps de gérer votre propre argent, il y a un problème.
Au lieu de le confier aux autres, via des banques ou des fonds mutuels, investissez dans une petite entreprise en achetant, directement, du capital-action. Vous risquez de perdre votre mise mais si ça se met à grossir, vous pourriez gagner beaucoup d’argent.
Qui plus est, en investissant en vous ou près de vous, vous maximiser l’usage « local » des fonds qui transitent entre vos mains au lieu d’envoyer ce capital financier à l’autre bout du monde pour y faire fructifier des entreprises étrangères qui viendront, éventuellement, livrer une rude concurrence à celles établies ici.
Les conseillers financiers ne sont pas tous aussi bons les uns que les autres mais la plupart travaillent bien. Le problème, c’est qu’ils ne parlent à peu près jamais des possibilités d’investissement local.
En ces temps troubles de la mondialisation à outrance, une partie du problème avec les scandales financiers, c’est que ceux qui investissent n’ont aucune idée où va leur argent. Puis, un jour, ils se rendent compte qu’ils ont été floués.
Ce serait si simple si les Québécois apprenaient à investir localement au lieu de laisser les autres profiter de leur patrimoine financier…